Le 20 mars 2019, le secrétariat permanent de la commission nationale pour la francophonie(CNF) au Burkina Faso en partenariat avec le groupe des ambassadeurs francophones (GAF), a organisé la soirée culturelle de la journée internationale de la francophonie(JIF) à Ouagadougou.
Chaque année, à la date du 20 mars, le monde entier célèbre la Journée internationale de la Francophonie. Cette date a été choisie en référence au 20 mars 1970, marquée par la création à Niamey (Niger) de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), future Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
A travers une soirée sobre, mais pleine de sens, les acteurs de la francophonie ont commémoré la Journée internationale de la francophonie. A cette célébration, la langue française a été à l’honneur à travers des activités diverses qui vont du conte au slam en passant par la poésie, la dictée et autres représentations culturelles et musicales. Cette année encore, la tradition a été encore respectée. Et à l’occasion de la célébration de la dite journée, la Secrétaire générale de la Francophonie, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, a lancé la formule suivante : « En français… s’il vous plaît », reprise par des milliers de francophones. A travers ce slogan, Mme Mushikiwabo entend véhiculer l’image d’une langue moderne, apte à nommer toutes les réalités du monde d’aujourd’hui, que ce soit dans les domaines du numérique, de l’économie, des sciences, des médias, etc.
Selon l’ambassadeur de la république française, M. Xavier LAPEYRE DE CABANES, le Burkina Faso est un magnifique porte-drapeau de sa langue maternelle(le français) et que la semaine de la langue française de cette année a recouvert diverses festivités mises en œuvres par l’Institut français pour certains et avec divers partenaires burkinabè. Il explique que le français ne s’oppose pas aux autres langues mais il est complémentaire. La francophonie est un combat : « c’est l’effort que nous fournissons tous les jours pour maintenir la présence et la place de la francophonie et du français dans le monde. C’est ce que nous voulons exprimer par un combat », ajoute le secrétaire permanent de la francophonie, Mamadou Coulibaly.
L’ambassadeur affirme que le français se porte très bien, que la plus grande ville francophone au monde ce n’est pas Paris mais Kinshasa et que tous les Burkinabè ont intérêt à garder leurs langues nationales pour en faire un patrimoine riche à côté du français.
Assata SINARE