La pollution plastique à Ouagadougou : Le barrage N°2 de Tanghin, le réceptacle des déchets plastiques

La lutte contre le péril plastique est le thème retenu cette année en marge de la célébration de la Journée mondiale de l’Environnement. Ce thème d’une importance capitale vient à point nommé.

Cela dit, après la pluie du vendredi 1er juin 2018, le barrage n°2 de Ouagadougou offre une image désagréable. Et pour cause : il est jonché de toute sorte de déchets solides et particulièrement des bouteilles en plastique. A quoi cela est-il dû ? Certainement l’action anthropique en est pour quelque chose. Il est vraiment temps que les autorités du pays et singulièrement celles de la ville de Ouagadougou prennent à bras le corps cette question de pollution de nos barrages. Cela n’a que trop duré. Cette image que laisse transparaitre le barrage n’honore aucunement les Ouagalais encore moins les autorités chargées de la gestion de notre cité. La responsabilité de tout chacun est doublement engagée et singulièrement des autorités communales. Cette image des déchets flottants sur les eaux du barrage n°2 est un spectacle déplorable et nous interpelle tous. Personne ne viendra rendre la ville de Ouagadougou, y compris nos barrages, propre si les citadins que nous sommes ne nous impliquons pas. L’heure est grave et il faut se réveiller. Chaque année, c’est le même spectacle : la danse macabre des sachets et bouteilles plastiques et autres déchets sur les eaux de nos barrages à la tombée des premières pluies.

Cette image de nos barrages n’est guère reluisante. Que fait l’autorité communale pour apporter des réponses idoines quant à la gestion desdits barrages ?  Rien qu’à voir cette image, nous avons le tournis. Et pis cette pollution s’accompagne d’odeurs nauséabonde et fétide. Ce sont les populations riveraines qui paient le plus lourd tribut en supportant ces odeurs répugnantes. Toute chose qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur leur santé. Cette pollution de l’air pourrait occasionner des maladies respiratoires.

Ouagadougou mérite mieux que cela. Il faut parer au plus urgent afin d’offrir une image resplendissante de nos barrages. En rappel, le 5 juin marquant la Journée mondiale de l’Environnement, a été placé, cette année, sous le signe de la lutte contre les plastiques.

 

 

Adama OUEDRAOGO  

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