Hommage au Maestro Idrissa Ouédraogo : Des témoignages émouvants de ses proches et connaissances

En marge du colloque international en hommage à Idrissa Ouédraogo, quelques participants ont bien voulu se confier au micro du magazine Cité Elégance pour témoigner leur respect au célébré cinéaste burkinabè et à la tenue du colloque.

 

Le ministre de la culture, des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango :

C’est un bel hommage qui est rendu à l’illustre disparu qui a consacré une bonne partie de sa filmographie à la valorisation de l’identité culturelle africaine. Ce colloque est d’autant plus important au moment où nous célébrons les cinquante ans du FESPACO. Il faut qu’on arrive à établir un pont entre l’université et le secteur du cinéma parce que c’est par la réflexion universitaire que le cinéma va devenir un secteur porteur des espoirs de demain.Je félicite les initiateurs de ce colloque.

L’épouse du feu Idrissa Ouédraogo,Mme Sanata Ouédraogo :

L’organisation de ce colloque est une bonne chose parce que mon mari était un grand homme. Il aimait beaucoup réfléchiret écrire. J’apprécie ce colloque. Dans la douleur et dans la peine, il figure toujours dans mon cœur. Quand je pense qu’il y a des gens qui pensent à lui, qui font des choses pour lui je suis vraiment très contente.

 

Le frère cadet de l’illustre réalisateur El hadj Barou Oumar Ouédraogo,(ingénieur du cinéma et de l’audiovisuel) :

Idrissa c’est mon frère ainé et c’estlui qui m’a mis dans le cinéma. Je reconnais en lui tout simplement un homme qui a su choisir son métier puisque c’est complètement ce qu’il a aimé dans la vie. Dans le cadre de son travail, il mettait de la rigueur pour parfaire son œuvre. Avec lui, Il n’y avait pas de familiarité et de parenté dans le travail, il n’était satisfait que lorsque le film est fini. C’était un homme qui avait mis le cinéma dans sa vieet qui vivait dans le cinéma.

 Comédien et ami de Idrissa Ouédraogo, Gustave Sorgho :

Idrissa c’était un homme à plusieurs facettes, pluridisciplinaire. Idrissa c’est l’immensité et je pense que c’est une très bonne chose d’être arrivé dans le temple du savoir, que des intellectuels puissent penser qu’il faut avoir une base de données pour parler des hommes du cinéma, la réflexion se fait maintenant pour que toutes les entités se joignent dans le monde du cinéma afin qu’il y ait une base solide pour les générations futures. Je pense que ce colloque est le bienvenu. Personne ne viendra écrire notre histoire à notre place, c’est nous qui allons décrire notre histoire.

Assata SINARE

 

 

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