La conférence hebdomadaire du Chef de File de l’Opposition Politique (CFOP) au Burkina Faso de ce mardi 5 février 2019 a été animée par le président de l’ESPOIR M. Jean Hubert Bazie et le président du Rassemblement Des Ecologistes du Burkina Faso (RDEBF) M. Adama Seré. Cette conférence s’est tenue au siège du CFOP autour de cinq points généraux dont l’aggravation de la crise sécuritaire au Burkina Faso.
La conférence du CFOP a porté essentiellement sur cinq points essentiels. Il s’agit entre autres de l’aggravation de la crise sécuritaire, le bilan du massacre de Yirgou, la suspension de la grève dans le secteur de l’éducation, la politisation à outrance de l’administration et la lutte contre la corruption.
Compte tenu de la semaine éprouvante que le pays a traversée sur le plan sécuritaire et la longueur de la liste des attaques, il ressort clairement pour le CFOP que le Burkina est envahi par les terroristes (Nassoumbou, Kombiengbiga, Kain-Ouro…). Pour le succès enregistré par nos Forces de Défenses et de Sécurités qui ont neutralisé 146 terroristes, le CFOP s’en réjoui et les encourages à encore plus de victoire éclatante. Il estime que le succès patriotique de nos FDS est à glorifier.
Le G5 sahel pour l’opposition, est une structure compétente de solidarité régionale mais c’est essentiellement sur nous même que repose notre salut. Une stratégie de guerre est assumée par l’autorité politique qui l’inspire. Quant au CFOP le président du Faso n’a pas été à la hauteur de son serment qui est d’assurer l’unité du Faso et de défendre l’intégrité du territoire. Il estime que notre armée a besoin d’un équipement moderne, d’un réseau de renseignement meilleur et d’une motivation.
Le président de l’ESPOIR M. Jean Hubert Bazie soutient que le problème du Burkina ce n’est ni les passagers, ni le convoyeur, ni le mécano, ni l’état de la route mais le chauffeur. Il ajoute : « notre pays est en train de sombrer. C’est une situation gravissime qui interpelle tous les patriotes. Jamais un régime n’a autant échoué dans la défense de notre intégrité territoriale. La solution de notre problème ce n’est pas un changement de ministres mais un changement de régime ».
Le CFOP a invité le régime Kaboré à se prononcer sur un certain nombre de faits. Notamment dire la vérité et agir sur le drame de Yirgou pour imposer l’état de droit et une justice égale pour tous, respecter ses engagements avec la coordination nationale des syndicats de l’éducation, dépolitiser l’administration et lutter contre la corruption qui persiste.
Ismaël Kiekieta