1ère conférence hebdomadaire du CEFOP de l’année 2019 : L’opposition s’acharne sur le MPP

 La conférence hebdomadaire du CEFOP  de ce mardi 22 janvier 2019 a été animée par le président du Front Patriotique pour le Renouveau (FPR), M. Aristide Ouédraogo et le président de la Nouvelle Alliance du Faso(NAFA), M.  Dicko. H. Mamoudou. Lors de cette conférence de presse, plusieurs points d’actualité ont été abordés. Il s’agit de la nomination d’un nouveau premier ministre, de la nomination d’un nouveau Chef d’Etat –major général des armées, de l’aggravation de la crise sécuritaire au Burkina Faso, de la fermeture de près de 1000 écoles et enfin de la remise en cause de l’autorité de l’Eta burkinabè. 

Ce mardi 22 janvier 2019, la 1ère conférence du CEFOP de l’année 2019 a été animé par deux personnes bien connues de la scène politique burkinabè. Il s’agit du président du FPR, M. Aristide Ouédraogo et du président de la NAFA, M.  Dicko. H. Mamoudou. L’objectif de cette conférence était d’échanger avec les journalistes sur les points d’actualité suivants : la nomination d’un nouveau premier ministre, la nomination d’un nouveau Chef d’Etat –major général des armées, l’aggravation de la crise sécuritaire au Burkina Faso, la fermeture de près de 1000 écoles, la remise en cause de l’autorité de l’État.

Tout d’abord, les communicateurs du jour ont jeté un regard critique sur les différentes  nominations faites ces derniers jours. Il s’agit de la nomination d’un nouveau premier ministre à savoir M. Christophe Joseph Marie DABIRE qui remplace M. Paul Kaba Thieba après sa démission le 18 janvier dernier.  Les conferenciers du jour, Aristide Ouédraogo et Dicko. H. Mamoudou ont eu à le féliciter  et souligner certains points en ces termes : « On ne fait que prendre acte pour dire simplement que notre soucis c’est que c’est difficile de faire du neuf avec du vieux mais nous lui souhaitons beaucoup de succès car nous avons une bonne impression de lui en tant qu’un cadre qui a de l’expérience. Nous lui souhaitons bon vent et qu’il puisse œuvrer pour l’intérêt supérieur de la nation et non pour l’intérêt exclusif du MPP ou du président Rock Mark Christian KABORE pour qu’il puisse prendre part des élections en 2020, dans le cas contraire l’opposition se prononcera ». Et de la nomination d’un nouveau Chef d’Etat –major général des armées  en la personne du général Moisa Minoungou qui remplace le général Oumarou Sadou.

En ce qui concerne la crise sécuritaire au Burkina Faso, Aristide Ouédraogo et Dicko. H. Mamoudouont fait un bilan des différentes attaques que le pays connait ces temps-ci. Il en ressort qu’après trois semaines du massacre des 49 Peulhs dans le Sanmatenga ainsi que des manifestations qui ont eu lieu à Ouagadougou, à Dori et à Bobo Dioulasso  pour exiger la justice et pour dire « plus jamais ça », les yeux sont toujours rivés sur la justice. En plus de ce drame, à quelques encablures de Yirgou, plus précisément à Gasseliki, de lugubres individus ont lâchement assassiné une vingtaine de personnes en l’espace de 5 jours. Jusqu’à présent, les autorités compétentes n’ont pas fourni d’informations détaillées sur ces tueurs. Le 12 janvier dernier, un drame s’est produit à Nafona, dans la province de la Comoé. Le commandant de corps urbain de Banfora, le commissaire du district de Soubakaniédougou et une femme du village ont été atrocement tués. Le 18 janvier, soit une semaine après, un affrontement a opposé des jeunes de Orodara à la police, causant 5 décès et 8 blessés du côté des jeunes.  « Notre pays est au bord de l’abime du fait de l’incapacité notoire du chef de l’Etat actuel, M. Rock Marc Christian KABORE  à le gérer. Depuis trois ans à la tête de notre  pays, le président KABORE a amplement fait la preuve qu’il n’a aucune vision pour l’avenir du Burkina et qu’il n’est pas à la hauteur des défis que le Burkina Faso doit relever. La vérité que nous devons tous reconnaitre, c’est que le véritable problème du Burkina Faso aujourd’hui, c’est le manque de leadership du président du Faso », laisse entendre les communicateurs. Pour eux, la solution à la situation de chaos que vit actuellement le Burkina Faso ne peut pas se résumer en un simple changement de premier ministre ou de gouvernement. Des propositions de solutions ont été faites au cours de cette conférence à savoir la mise à jours de la justice, la cohésion sociale, l’union nationale, la bonne gouvernance, l’instauration de la sécurité dans les zones touchées par les attaques afin de permettre aux élèves de reprendre les cours, etc.

 

Assata SINARE

 

 

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