Ministère de la femme : Clôture de la formation de 64 femmes en situation difficile de rue

La cérémonie de clôture de la formation de 64 femmes retirées de la rue par le ministère de la femme a été organisée le mercredi 6 mars 2019 à la maison de la femme. La ministre de la femme a présidé cette cérémonie en présence du directeur du centre écologique Albert Schweitzer, M. Henry Ilboudo.

Durant deux semaines les femmes retirées de la rue par le ministère de la femme ont reçu une formation dans différents domaines. Des modules sur les techniques d’élevage en aviculture, le petit-commerce, l’estime de soi, les  mutilations génitales féminines(MGF), les différentes lois pour protéger la femme au Burkina Faso et la planification familiale ont été dispensés.

L’objectif de cette formation était de permettre à ces femmes de pouvoir s’insérer de manière sociale et économique afin d’être productives pour leurs familles et la nation. Ce qu’il faut retenir c’est que la ministre a promis d’aider ces femmes à pouvoir démarrer une activité et  un petit budget est réservé pour cela. « En plus de les aider en leur donnant de quoi manger (des vivres); nous allons veiller pour qu’elles ne prennent pas l’argent qu’on leur donne pour nourrir la famille.Il s’agira de voir comment elles évoluent »,a affirmé la ministre Laurence Marchal/Ilboudo.

Selon la représentante des femmes, Mme Assetou Gorga, elles ont appris beaucoup de chose au cours de cette formation et cela va leur  permettre de changer leur vie. Elle a aussi au nom des autres femmes remercier la ministre pour l’aide apportée et lui a dit que si jamais une fois après la formation, elle les revoie dans la rue en train de quémander qu’elle les enferme. 

L’un des formateurs, M. Gédéon Sandwidi explique que les femmes ont manifesté de l’engouement pour la formation et de la volonté pour travailler. Il ajoute qu’au cours de la formation, ils se sont retrouvés avec plus de 100 personnes car d’autres femmes amenaient plus de 4 enfants et  que cela rendait difficile le travail car il y avait permanemment du bruit mais que la ministre a trouvé une solution adéquate où des encadreurs sont venus retirer les enfants dans une autre salle. 

 La cérémonie a pris fin par une remise symbolique des pagnes du 8mars aux femmes par madame la  ministre et elle espère que ces femmes ont pris conscience que leur salut n’est pas dans la rue mais dans l’effort et la prise en charge de leur vie. 

Kiswende-sida Asta

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