La 18e édition de Waga Festival s’est tenue du 16 au 18 novembre 2018 au siège du FESPACO. De nombreux artistes de la musique urbaine ont tenu le public en haleine à travers les différentes prestations.
Waga festival ex Waga Hip-Hop a débuté le vendredi 16 novembre 2018, c’est un festival annuel qui a braqué son viseur sur la culture urbaine. C’est un cadre qui permet aux artistes d’exprimer leurs talents aux mélomanes burkinabè. Pendant trois jours des artiste de la musique urbaine de taille tels que Ismo VITALO, Imilo LECHANCEUX, Joey Le SOLDAT,etc sont venu faire plaisir à leurs fans. Tous dynamiques, ils ont su répondre aux attentes de la population qui est sortie pour soutenir l’évènement et profiter de la bonne aire musicale 100% live. En témoigne Ousmane SAM, festivalier qui affirme : « cet évènement est à soutenir car il permet à la population de Ouagadougou de venir se récréer et de gouter à la musique urbaine. Cependant, je déplore la prestation tardive des artistes ».
Il faut préciser que ce n’était pas seulement de la musique qui s’y passait mais on pouvait trouver dans l’enceinte du FESPACO des espaces de vente de boissons rafraichissantes et des brochettes succulentes. Commerçants et commerçantes espérant réaliser un important chiffre d’affaire s’y étaient installés pour donner plus de vivacité à l’évènement.
En rappel, l’événement était connu sous le nom Waga hip-hop. Mais pourquoi ce changement en Waga Festival ? Ali DIALLO, promoteur et directeur artistique de Waga festival répond en ces termes : « le festival a changé de nom en 2014 pour devenir Waga festival précédemment appelé Waga hip-hop car ce n’est plus seulement du Hip-hop mais depuis 2014 on a ouvert le festival à d’autres styles de musique urbaine tout en restant dans les musiques actuelles ».
Comme tout évènement, les difficultés n’ont pas manqué à l’organisation de la 18e édition. Ali DIALLO, note qu’à cette 18e édition, ils ont eu des difficultés dans l’organisation et c’est ce qui a conduit au report du festival qui se tient normalement en octobre. Il ajoute qu’ils ont eu du mal à trouver les sponsors mais grâce aux partenaires qui les soutiennent depuis la première édition, la 18ème édition a pu se tenir.
Quant au choix des prestataires, le promoteur mentionne qu’ils vont eux-mêmes vers les artistes sélectionnés, ceux-ci se proposent de défendre la musique urbaine. Il n’y a pas de limite en termes de nombre nous mettons en place un podium ou les artistes peuvent s’exprimer librement sur des thèmes variés.
Etaient sur scène le dernier jour du festival, Manwdoe et Campus ambiance le dimanche 18 novembre.
Rendez-vous donc pris pour la 19e édition en 2019 dans l’espoir que les difficultés seront réduites pour qu’elle soit meilleure que les éditions précédentes.
Ismael Kiekieta (stagiaire)