Le ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat en collaboration avec la maison de l’entreprise a organisé ce lundi 23 mars 2020 à Ouagadougou, une cérémonie de lancement de la plateforme de création d’entreprise en ligne. Cette cérémonie vient concrétiser le fruit de plusieurs mois de dur labeur d’une « équipe projet » de la Maison de l’Entreprise. Le ministre de l’industrie, M. Harouna Kaboré a eu l’honneur de marquer de sa présence à cette cérémonie de lancement.
La plateforme de création d’entreprise en ligne s’inscrit dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires au Burkina Faso et répond à un souci d’amélioration de la qualité des procédures de création d’entreprises afin de réduire considérablement les délais.
Pour le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, M. Harouna Kaboré, la mise en place de cette plateforme E-Création offre un intérêt particulier à tout promoteur d’entreprise qui est de lui faciliter le suivi de son dossier. Il ajoute que créer une entreprise en ligne exige une certaine qualité de la connectivité et que son département ne ménagera aucun effort pour veiller à lever toutes les lourdeurs administratives.
La plateforme va réduire considérablement les délais de création d’entreprise et certainement faire gagner du temps aux promoteurs. Ce projet, se veut surtout être le fruit d’une étroite collaboration entre les institutions impliquées dans l’accomplissement des formalités de création des entreprises. Cette plateforme prévoit la création d’un espace personnel sécurisé pour le créateur d’entreprise, sur lequel la procédure unique est clairement établie, étape par étape et qui lui permet de télécharger toutes les pièces justificatives en ligne.
Toutefois, même s’il est certain que la création d’entreprise en ligne procure une simplicité évidente et un gain de temps qui permettent à l’entrepreneur d’effectuer les démarches lorsqu’il le peut, sans devoir se déplacer ou prendre rendez-vous, il ne faudrait pas ignorer les aléas propres au Burkina Faso, en l’occurrence la qualité de la connexion internet.
Du reste, pour le ministre du commerce, le constat est qu’aujourd’hui notre monde est numérique et que l’Etat doit être un acteur majeur de ce changement. Il affirme que le gouvernement burkinabè a pleinement pris la mesure de ce défi et s’est engagé depuis des années dans un processus d’amélioration du climat des affaires.
Ismaël KIEKIETA