Le Ministère du Commerce de l’Industrie et de l’Artisanat (MCIA) a organisé une conférence de presse, le mardi 25 février 2020 à Ouagadougou. Ce point de presse rentre dans le cadre de la mise en œuvre de son projet d’apurement du foncier dans les zones industrielles du Burkina Faso. Ladite conférence de presse a été animée par le directeur général du développement industriel, M. Sa Sylvanus Traoré.

Depuis un certain temps, le MCIA, sous l’égide du PNDES, travaille pour une industrialisation du Burkina Faso. Les axes majeurs de sa politique d’industrialisation passe par la mise en œuvre d’un certains nombres de programme dont la Stratégie Nationale d’Industrialisation, le Plan d’Industrialisation Accélérée et le programme d’aménagement de zones industrielles dans les 13 régions du Burkina Faso. Il faut noter que pour la réalisation effective de l’ensemble des programmes, le MCIA  a mis en œuvre un projet d’apurement du foncier.

L’apurement du foncier intervient dans le but d’accroitre l’offre de terrains à usage industriel. Il consiste notamment à une opération de recensement des unités industrielles. Ce travail de recensement permettra d’établir le taux d’occupation réel des zones et d’identifier les éventuelles parcelles encore disponible pour recevoir de nouveaux projets d’investissement. A cet effet, un communiquer avait été diffusé le 20 janvier dernier pour porter à la connaissance des industriels installés sur les zones industriels de Ouagadougou, Koudougou et Bobo Dioulasso qu’ils ont 28 février 2020, pour transmettre au ministère les informations permettant d’établir l’occupation réelle des zones industrielles des villes concernées, d’identifier les attributaires de chaque parcelle, de déterminer la situation des droits et taxes, d’identifier la nature de l’investissement  et enfin de déterminer le nombre de parcelles libres.

Selon le directeur général du développement industriel, M. Sa Sylvanus Traoré, à trois jours du terme de cette opération, seul 2,32% des unités ont répondues à l’appel, sur un total de 560 parcelles identifiées dans nos bases de données. Il ajoute : « Il y a des unités industrielles qui ne respectent pas les règles et des parcelles dans les zones industrielles qui font l’objet de spéculation foncière. Nous rencontrons des opérateurs économiques qui veulent investir mais qui ne peuvent pas trouver des terrains. Il faut donc que nous trouvions des solutions idoines pour mettre fin à cette routine. Il faut que sur nos zones industrielles, on arrive à remettre de l’ordre pour arrêter de d’octroyer des terres mais penser à les louer aux investisseurs ».

En rappel, la nouvelle date d’apurement du foncier dans les zones industrielles de Ouagadougou, Koudougou et Bobo Dioulasso est fixée pour le 16 mars 2020.

Ismaël KIEKIETA

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