Habitat/ 2è éditions du Salon Panafricain de l’Immobilier : « il y aura des offres promotionnelles en vue de faciliter l’accès au logement »dixit le PCO, Boubakar Compaoré

A moins quelques jours de la tenue de la deuxième édition du Salon Panafricain de l’Immobilier, Le Magazine Cité Élégance s’est approché du président du comité d’organisation(PCO) monsieur Boubakar Compaoré pour s’imprégner de l’évolution des préparatifs. Avec lui, il a été question des  activités et des innovations majeures prévues au cours de cette 2è édition qui aura lieu du 20 au 22 février 2020 dans la salle de conférence de Ouaga 2000.

 

Cité Élégance (CE): Veuillez-vous présentez à nos différents lecteurs et lectrices.

BC : Je suis Boubakar Compaoré (BC), président du comité d’organisation du Salon panafricain de l’immobilier.

CE : Quelles sont les raisons qui ont prévalues à la mise en place du Salon panafricain de l’immobilier ?

BC : Il faut dire que plusieurs raisons concourent à l’initiative. Etant acteur  de l’immobilier et au regard de l’expansion de l’activité immobilière depuis ces dernières années, nous avons pensé que c’était opportun qu’on puisse créer un cadre de rencontre entre les professionnels de l’immobilier, en vue de faire la promotion de l’activité,  de sensibiliser les populations et de donner de meilleurs informations au grand public. Du même coup, cela créera un marché potentiel pour les acteurs du Burkina et de la sous-région.

CE : Quelle est la spécificité du Salon panafricain de l’immobilier ?

BC : Notre forum intègre plus ou moins des acteurs qui interviennent dans le bâtiment mais la spécificité de notre salon se situe au niveau des acteurs clés de l’immobilier; à savoir les promoteurs immobiliers, les agents immobiliers et les acteurs liés à l’immobilier qui sont les experts immobiliers, les architectes, les géomètres etc…  Notre spécificité aussi, c’est de faire découvrir les produits et  services connexes a l’habitat comme l’assurance multirisque, les matériaux de construction, et les démarches administratives d’obtention des autorisations et titres de propriété.

CE : Quels sont les pays qui sont impliqués à cette deuxième édition, étant donné que c’est un salon panafricain?

BC : Les pays invités sont la Côte d’Ivoire qui est un partenaire sûr depuis la première édition, la Tunisie qui est un pays où il y a un boom immobilier, le Maroc et les Emirat Arabes Unis qui représentent l’un des leaders en matière de l’immobilier dans le monde. Nous avons pensé qu’ils peuvent nous inspirer  et nous accompagner à réussir notre secteur immobilier au Burkina Faso.

CE : Dans quel esprit ce Salon se tiendra et où exactement ?

BC : Il faut dire que ce Salon se tiendra du 20 au 22 février 2020 à Ouagadougou, plus précisément dans la salle de conférence de Ouaga 2000.

CE : Quelles sont les activités prévues  au cours de ce Salon ?

Au cours de ce Salon, il y aura :

-Des expositions ventes, des acteurs qui vont présenter leurs compagnies, leurs produits et leurs services.

– Des animations de panels et des conférences liées à la problématique du logement, qui seront animés par des sommités du domaine.

-Des rencontres d’affaires B to B entre les acteurs nationaux et internationaux.

-Des échanges d’expériences entre les acteurs et un entretien débat télévisé sur le site de l’évènement.

– Un dîner gala à la clôture  avec des récompenses à certains acteurs qui se feront distinguer.

CE : Quelle est l’innovation majeure de cette 2ème édition ?

BC : L’innovation majeure de cette édition, c’est d’abord la démarcation des meilleurs acteurs de l’immobilier des autres, parce que nous ne voulons pas les acteurs peu scrupuleux. Il y aura aussi des remises de prix a certains acteurs qui seront distingués de par leur contribution au développement socio-économique de la sous-région, et surtout l’animation participation des  panels qui traitent des problématiques de logement. On pourrait citer entre autres la loi agraire sur le foncier au Burkina qui depuis un certain temps n’est plus selon certains acteurs en adéquation avec nos pratiques et la loi sur le bail d’habitation privé qui fait beaucoup couler d’encre. Il était donc opportun pour nous de donner des informations liées à cette thématique et de permettre au grand public de donner son avis.

CE : Quelle appréciation faites-vous du secteur immobilier au Burkina Faso ?

BC : C’est une activité qui a de l’avenir et elle  est même vitale pour nos populations parce que le besoin de se loger est de plus en plus manifeste. Nous devons donc discuter et voir quel est le projet qui sied le plus aux besoins de nos clients. Pour cela, je dirais que l’activité est en plein expansion mais nous constatons malheureusement que par manque d’encadrement et de régularité, il y a certaines dérives qui entachent  l’image de l’activité. Il est temps que nous travaillions pour que l’activité soit au profit de la population.

CE : Quel est votre point de vue sur la loi qui encadre le secteur de l’immobilier ?

BC : Je pense qu’il faut une réadaptation de cette loi parce que plus le temps passe, plus les besoins se renouvellent et évoluent. Notons qu’à l’époque, cette loi avait été bien saluée et appréciée. Mais aujourd’hui je pense qu’on gagnerait tous à la réviser pour qu’elle puisse prendre en compte beaucoup de facteurs afin de faciliter l’exercice de l’activité immobilière et préserver l’intérêt des populations.

CE : On constate également qu’au Burkina Faso, il y a beaucoup d’entreprises immobilières  qui naissent du jour au lendemain. Alors quel est votre regard sur ces entreprises immobilières qui ne suivent pas les règles ?

BC : C’est vraiment dommage et déplorable de voir que beaucoup de sociétés immobilières ne respectent pas les normes. C’est vrai qu’on encourage l’entreprenariat, mais il faut que celui-ci soit encadré. Que les entrepreneurs qui s’engagent dans l’immobilier, respectent la règlementation en la matière. Je pense que le gouvernement est en train de prendre des actions fortes afin de mieux organiser le secteur et je crois que cela va être corrigé très bientôt.

CE : Quels sont les prix qui seront décernés aux acteurs de l’immobilier qui se feront distingués?

BC : Il s’agit du grand prix de l’excellence,  des prix d’émergences, des prix d’innovations et des prix d’honneurs qui seront décernés à certaines grandes figures de l’économie.

CE : Quels sont les critères de sélection ?

BC : C’est essentiellement la régularité des entreprises en tenant compte de leurs anciennetés, de leurs réalisations et de leurs actions sur le terrain.

CE : Nous sommes à la fin de cet entretien, est-ce-que vous avez des choses à ajouter par rapport à ce qui a été dit notamment sur ce salon qui s’approche à grand pas ?

BC : J’ai surtout un message à l’endroit du grand public que j’invite massivement à venir participer à ces trois jours pour non seulement s’enrichir en matière d’information mais aussi savoir quels sont les produits et les services que les acteurs de l’immobilier peuvent leurs proposer. Durant ces trois jours, il y aura des offres promotionnelles ; tous les acteurs  qui seront présents vont proposer des prix promotionnels en vue de faciliter l’accès au logement comme notre thème général le dit. J’invite les populations à venir découvrir, s’informer et pourquoi ne pas procéder à des investissements immobiliers.

 

                       Propos recueillis par Kader SANA, Ismaël KIEKIETA et Laya ZONOUHAN

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