Les universités Africaines de la Communication de Ouagadougou (UACO) ont refermé leur porte le mercredi 27 novembre 2019 à Ouagadougou. Placées sous le thème : « communication et géopolitique : construire une autre image de l’Afrique », la cérémonie de clôture de la 15ème édition a été marquée par la lecture générale du rapport des UACO 2019.
Après 72 heures de réflexion, de partenariat et d’échange le comité d’organisation des UACO a mis un terme à sa 11ème édition le mercredi 27 novembre 2019. La cérémonie de clôture des UACO 2019 a été marquée par la lecture générale du rapport et par la remise des attestations aux différents communicateurs.
Selon la représentante du ministre de la communication, Mme. Hortense Zida/Kantiono : « De ces réflexions, il ressort la nécessité d’organiser un forum africain de la communication qui dégagera des stratégies et leur plan d’action pour la mise en œuvre du processus de reconstruction de l’image de l’Afrique ».
De toutes ces discussions, le ministre de la communication a retenu la nécessité de fédérer leurs efforts pour accompagner le développement d’une Afrique résiliente et qui gagne malgré l’adversité. Il reste convaincu que nourrit de cette somme de connaissance, les participants réussiront davantage à traiter l’information comme il se doit: professionnellement, dans le respect de l’éthique et de la déontologie, dans le respect de l’image de leurs pays dans ce contexte nouveau pour plus de cohésion et de développement durable.
En vue de permettre aux différents opérateurs de diffusion de pouvoir assoir un modèle économique, viable et qui promeut intégration dans l’espace communautaire, les directeurs généraux des opérateurs de diffusion dans l’espace UEMOA ont formulé des recommandations à l’endroit des Etats :
– allouer 8 canaux dans les multiplexes pour la diffusions de chaines publiques dans l’espace communautaire afin de répondre aux besoins d’intégration et de partages entre les différents Etats;
– confier la gestion aux opérateurs publiques de diffusion ou mutualiser les infrastructures numériques au niveau de chaque Etat afin de permettre une exploitation optimale de potentialités du réseau TNT en vue de renforcer le modèle économique des structures de diffusion;
– consentir une partie de la diffusion numérique issue des fréquences libérées du faite de la TNT d’au moins 10% au développement du secteur de l’audiovisuel et impliquer le fond du service universel de télécommunication dans le financement pour favoriser l’accès des populations rurales et défavorisées à la TNT;
– réévaluer les contrats des opérateurs de bouquets satellitaires en vue de garantir le respect des règles d’une concurrence saine et loyale.
Rendez-vous est pris en novembre 2021.
ASSATA SINARE