Le tronçon rond-point de l’Union Africaine de Kossodo-péage de Loumbila souffre de plusieurs maux. Il s’agit entre autres d’une occupation anarchique du trottoir par les commerçants et d’une absence de lampadaires, entrainant des disputes d’une part entre les piétons et commerçants et d’autre part entre piétons et les motocyclistes sur la piste cyclable.
Les usagers de l’axe rond-point de Kossodo-nouveau péage de Loumbila rencontrent d’énormes difficultés en matière de circulation routière. Certains commerçants, insoucieux des dangers qu’ils en courent, ont transformé les trottoirs en espace de marchandise. Entre ignorance et incivisme, ils étalent leurs marchandises sur le trottoir réservé aux piétons, obligés d’emprunter la piste cyclable. Le trottoir est même utilisé pour en faire des parkings à certains endroits de la voie.
Une piste cyclable de qualité douteuse qui remet en cause la finition des travaux et les prestations de l’entreprise, est partagée entre les piétons venant des deux sens. Pour éviter les accidents, certains motocyclistes sont tentés d’enfreindre les normes de circulation, en emprunter la partie réservée aux véhicules. Si ce casse-tête chinois est aisé pour les uns, il demeure une situation difficile pour les handicapés moteurs.
La police municipale, principale source de régulation de la circulation, regarde les commerçants occuper le trottoir, même si il y a eu plusieurs fois des actions de sensibilisation dans ce cadre. Leur principale mission, c’est de s’adonner à la saisie systématique des motocyclistes qui empruntent la voie réservée aux automobiles pour éviter d’heurter les piétons.
L’absence d’éclairages sur cette voie occasionne de nombreux accidents presque tous les soirs. L’on est tenté de se demander pourquoi cette absence de lampadaires sur cette voie? A qui incombe cette responsabilité ? L’entreprise ou la municipalité ? De toute évidence le besoin de lampadaires est criard sur ce tronçon.
Face à cette situation que vivent les usagers de l’axe rond-point de Kossodo-péage de Loumbila, il sera important que tous les acteurs s’engagent pour y remédier.
Il faut continuer à sensibiliser ou adopter des mesures plus appropriées pour empêcher les commerçants de vendre sur les trottoirs. La police municipale doit continuer dans ses efforts de régulation même s’il faut punir les fautifs. Sur la qualité de la voie et les travaux de finitions, notamment le manque d’éclairage, l’autorité compétente doit interpeler l’entreprise qui a réalisé les travaux.
Rédaction (citeelegance.net)