L’Union générale des étudiants burkinabè a organisé son 19ème congrès ordinaire les 6, 7, 8 et 9 août 2019 à Ouagadougou. Le congrès a porté sur le thème : « Face à la faillite du système éducatif de notre pays, conséquence de l’approfondissement de la crise du système néocolonial ».
Du 6 au 9 août 2019 à Ouagadougou, les congressistes de l’UGEB ont échangé autour du thème « Face à la faillite du système éducatif de notre pays, conséquence de l’approfondissement de la crise du système néocolonial ». Ils ont tenu à mener la réflexion sur ce thème afin de relever les difficultés qui minent le système éducatif burkinabè.
Parmi les griefs formulés il y a entre autres : le préscolaire hors de portée des enfants du peuple, la limitation des diplômés, la privatisation de l’enseignement, la crise sécuritaire liée aux attaques terroristes répétées contre les établissements d’enseignement, le retard académique dans les universités du Burkina etc… En somme, tels sont les problèmes rencontrés dans le système éducatif burkinabè selon le président entrant de l’UGEB, Abass Wanga. « Les différentes politiques néolibérales appliquées dans le domaine éducatif ainsi que les reformes qui y sont opérées ont contribué à exacerber la crise dans ce secteur », a-t-il affirmé. L’UGEB dénonce donc le désengagement de l’État burkinabè dans le domaine de l’éducation. Les participants ont en outre noté que la crise du système néocolonial n’est rien d’autre que la conséquence de la crise du système capitaliste-impérialiste sur le plan national qu’international. Abass Wanga a souligné que le Burkina Faso est marqué par la vie chère et la pauvreté endémique et généralisée qui frappent les populations.
Pour les congressistes, cette situation est due au fait que le pouvoir du Président Rock Marc Kaboré défend et protège des intérêts de l’impérialisme particulièrement français. A la sortie de cette rencontre, les congressistes ont résolu de renforcer leur union afin qu’elle joue efficacement son rôle dans la défense des droits sociaux et démocratiques des étudiants et contribue à la réalisation de la Révolution nationale démocratiques et populaire (RNDP).
Cette rencontre a été une occasion pour l’installation d’un nouveau bureau de l’UGEB afin de continuer la lutte pour une meilleure condition de vie des étudiants et des populations. Ce congrès a été le lieu de formulation de propositions et de résolutions pour le renforcement du système éducatif.
Ce congrès a réuni plus de neuf cent (900) délégués venus de huit (08) sections qui constituent l’UGEB, ainsi que des organisations amies et partenaires. Les participants se sont quittés en prenant l’engagement de contribuer davantage au renforcement de la lutte du peuple burkinabè et à la défense des intérêts matériels et moraux des étudiants.
Les congressistes ont aussi bénéficiés d’une conférence sur le thème « Quelle contribution du mouvement étudiant dans l’évolution de la situation nationale actuelle ?»
Laya Zonouhan