Les experts du groupe 5a a tenu une réunion dans la capitale burkinabè le lundi 10 juin 2019. Cette rencontre a essentiellement porté sur les questions liées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Des ministres ont honoré de leurs présences à cette réunion de grande envergure dont le ministre de la culture Abdoul Karim Sango, le ministre de l’enseignement supérieur Alkassoum Maiga.
Réunis au Burkina Faso Etat-partie, vice-président du comité du patrimoine mondial et secrétaire du Groupe 5a, les experts du groupe 5a se sont rencontrés pour préparer la 43e session du Comité du Patrimoine Mondial prévue du 30 juin au 11 juillet 2019 à Bakou en Azerbaïdjan. Cette réunion vise à renforcer les capacités des experts et surtout atteindre les objectifs fondateurs de la convention à savoir : la concertation, la mobilisation, la responsabilité partagée. La mission des experts va au-delà du suivi de la mise en œuvre de cet instrument par les différents pays. Elle prend en compte la promotion d’une meilleure représentativité des sites africains sur la liste du patrimoine mondial, d’une bonne gestion des biens inscrits et surtout le plaidoyer fort auprès des décideurs pour leurs contributions au fonds du patrimoine mondial africain.
Pour le ministre de l’enseignement supérieur, M. Alkasoum Maiga le mandat des experts du groupe 5a est un engagement au regard des moyens limités des états africains et des multiples défis à relever.
Il faut reconnaitre que la problématique de la protection et de la promotion du patrimoine culturel et naturel reste toujours posée avec acuité surtout pour les Etats africains qui sont confrontés à des difficultés liées entre autres à la méconnaissance de cette convention. Le patrimoine mondial africain est sous représenté sur la liste de l’UNESCO. Il faut noter 95 biens africains recensés sur la liste du patrimoine soit moins de 9 % des biens inscrits.
Le patrimoine mondial culturel et naturel constitue un élément fondamental pour la mémoire et la survie de l’humanité mais aussi et surtout un héritage à préserver pour des générations futures. Malheureusement, il est l’objet d’actions naturelles et anthropiques qui menacent sa survie.
Dans le cadre de la coopération avec l’UNESCO, les différents pays membres ont signé des conventions relatives aux domaines d’intervention et aux priorités de l’organisation dans le secteur de l’éducation, de la science, de la culture, de la communication, du sport etc. le Burkina Faso n’est pas resté en marge, il a signé plusieurs conventions sectorielles.
Ismaël Kiekieta