L’ Association des Professionnels de Musée du Burkina Faso ( APMBF) a procédé ce jeudi 29 juillet 2021 à Ouagadougou à la cérémonie officielle de lancement de l’atelier de renforcement des capacités des acteurs et actrices de Musée.  << Quels musées pour le Burkina Faso? >>, c’est sous cette thématique que ledit atelier va se tenir pour tenter de mieux valoriser la culture burkinabè à travers les musées. L’Honorable député Juliette CONGO a eu l’honneur de parrainer cet atelier.

Les musées du Burkina Faso sont confrontés à d’énormes difficultés sur le plan de l’engouement, de la modernisation et de l’organisation. Le constat qui semble se dessiner c’est les burkinabè eux-mêmes ne s’intéressent pas tellement aux musées par ricochet à la culture dans la généralité. Toute chose des interrogations sur l’avenir des musées et le types de musées pour le peuple burkinabè. C’est dans ce contexte que l’APMBF a initié une rencontre pour échanger sur le type musée qui sied au peuple burkinabè.

C’est durant 02 jours que les acteurs du musée vont échanger pour donner une solution claire aux problèmes que rencontrent les musées au Burkina. Il faut noter que l’ opérationnalisation de cet atelier sera une étape déterminante pour discuter de l’emprise du patrimoine culturel et de la vie des musées du Burkina Faso. Cet atelier dans ses objectifs permettra d’accroître durablement une synergie d’action pour être un modèle de musée fiable pour le Burkina Faso afin qu’il puisse répondre aux objectifs et aux exigences modernes de progrès pour plus de participation citoyenne. ” Ce thème nous permet de mutualiser nos expériences pour apporter des idées novatrices pour l’épanouissement du secteur muséal” , dixit la Directrice général des Arts, Alimata Tanly/ SAWADOGO.

Arts, Alimata Tanly/ SAWADOGO.

Selon la directrice, Alimata Tanly/Sawadogo, cette rencontre est très pertinente pour les autorités du ministère de la culture des arts et du tourisme et aussi pour les professionnels du musée. « De nos jours, presque tous les musées en Afrique ont des difficultés à se positionner et  attirer le public. C’est un milieu un peu méconnu des Burkinabè à cause de l’insécurité et la pandémie. Les musées ont des difficultés à avoir des financements pourtant ils sont important pour la société. Nous voulons que tous les burkinabè prennent en charge les problème des musées” , a ajouté la directrice.

Pour la marraine de cet atelier, l’honorable député, Juliette CONGO, parrainer cette activité est un honneur. Elle ajoute qu’en tant qu’actrice de culture elle sait qu’il y’a des difficultés dans le secteur des musées. “J’interpelle simplement les Burkinabè et les Africains à faire du musée leur affaire personnelle. Tout ce que nous avons aujourd’hui comme problème est lié au fait que nous abandonnons notre culture pour épouser la culture des autres. Il faut qu’on fasse la promotion de nos musées locaux, des musées National afin de connaître les réalités sur le terrain. Nous interpellons les gens à faire de nos valeurs culturels leur cheval de bataille pour que nous puissions aller dans l’éducation traditionnelle pour permettre aux gens de se connaître soi-même” , a soutenu la marraine.

Il faut noter, que c’est dans un cadre de défi à relever pour les musées du Burkina que l’association des professionnels à bien voulu convier les acteurs pour une réflexion sur le musée du Burkina Faso. Cela pour permettre de jouer pleinement notre rôle dans le développement social et culturel de notre pays. Il est temps de se lever et de trouver des solutions pour permettre le bon fonctionnement de ces lieux pour pouvoir conserver et transmettre nos valeurs à la génération future.

L’association prend en compte le tourisme interne et plusieurs actions sont menés telles que les visites à l’intérieur du pays avec les membres de l’association et d’autres association sœurs. Il existe différents types de musée à savoir, le musée à ciel ouvert et les musées classés et protégés.

En rappel, le musée est un socle du patrimoine et un véritable lieu de promotion, de préservation et de concertation culturel.

Ismaël KIEKIETA

   Send article as PDF