La ville de Ouagadougou connait depuis le 18 octobre 2019, une innovation majeure dans le secteur de la mobilité urbaine. En effet, les feux tricolores solaires, installés au niveau du carrefour de l’Hôtel administratif, situé dans la zone ZACA, font la fierté de la population Ouagalaise. Les feux tricolores solaires implantés dans la ville de Ouagadougou font l’objet de dons de la société Squall Group, en partenariat avec l’agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) à la commune de Ouagadougou. A la différence des feux tricolores classiques, ces feux tricolores solaires sont en fonctionnement continus.
Longtemps décriée, la question des feux tricolores de la ville de Ouagadougou, est restée ces dernières années, l’objet d’une critique constructive. L’état des feux tricolores, les coupures intermittentes et la mauvaise gestion des feux tricolores sont entre autres les maux qui minent la circulation routière à Ouagadougou.
Les feux tricolores solaires présentent un avantage particulier dans la mobilité urbaine de la ville de Ouagadougou. Ils sont une vraie alternative aux délestages dans la circulation routière à Ouagadougou. L’absence de feux tricolores à cause des délestages en période de pointe peut dérégler un trafic routier et occasionner ainsi de graves accidents. Aujourd’hui, ce n’est plus un secret pour personne, l’énergie solaire adaptée aux feux tricolores est une solution alternative qu’il faut s’avoir exploiter à bon escient. C’est un système qui permet de faire des économies à grande échelle dans un pays comme le Burkina Faso. Les feux tricolores solaires constituent un espoir certain de la circulation routière au Burkina Faso aussi bien en ville qu’au village. Il convient de rappeler l’importance des feux tricolores dans une ville comme Ouagadougou. Les feux de circulation routière sont des dispositifs qui permettent la régulation du trafic routier entre les usagers de la route. Ils sont placés pour résoudre un tant soit peu les différents problèmes de la circulation et de minimiser les risques d’accident. Ils permettent également d’éviter les embouteillages.
S’il est vrai que les feux tricolores sont une réalité dans la ville de Ouagadougou, il faut s’interroger sur la question des gestions de ces feux quand on connait le phénomène de l’incivisme grandissant en milieu urbain. Les municipalités sont interpelées pour contrer les individus mal intentionnés qui pourraient s’adonner au vol des batteries des feux tricolores solaires.
Ismaël KIEKIETA