Le comité d’organisation du Festival International de Théâtre et de Marionnettes de Ouagadougou/Festival des Arts du Burkina (FITMO/FAB) a annoncé le jeudi 10 octobre 2019 à Ouagadougou la 17ème édition de l’évènement. Prévue pour se tenir du 26 octobre au 2 novembre prochain, cette édition marquera également ses 30 ans d’existence.
Placé sous le thème : « Arts, cohésion sociale et intégration des peuples », la 17ème édition du Festival International de Théâtre et de Marionnettes de Ouagadougou/Festival des Arts du Burkina (FITMO/FAB) marquera également ses 30 ans d’existence. Les objectifs visés par ce festival sont entre autre la programmation des spectacles de qualité, le renforcement de la cohésion sociale, la favorisation du professionnalisme des artistes, etc.
Selon le président du FITMO/FAB, Hamadou Mandé le thème les invite à développer des initiatives pour renforcer la contribution des arts dans l’édification d’une société de paix, de sécurité et de justice. C’est pourquoi le comité d’organisation a choisi de faire de cette édition un moment de réflexion et d’action en vue de promouvoir le vivre ensemble. De ce fait, l’édition 2019 a pris une nouvelle envergure sur son étalage durant toute l’année et du déroulement de sa dernière étape au Burkina Faso. L’édition 2019 du FITMO s’est déjà tenue dans cinq pays africains que sont le Niger, la Cote d’Ivoire, le Benin, le Togo, le Mali et c’est maintenant au tour du Burkina d’abrité cette édition qui se tiendra du 26 octobre au 2 novembre prochain.
D’un budget prévisionnel de 62 millions, le FITMO compte accueillir 11 pays d’Afrique et de l’Europe dont la Cote d’Ivoire, le Mali, la France et la Belgique.
Sont prévues à ce festival des spectacles traditionnels et modernes d’arts ; des expositions d’arts plastiques et visuels, de la vitrine des écoles d’arts; de la scénographie des lieux, des ateliers de formation, un Master Class, etc. Le festival sera concentré dans les environnants du quartier de Dassasgho et une rue marchande sera aménagée hors de l’espace Gambidi.
A cette édition, il y aura également un devoir de mémoire pour les pionniers de ce festival qui ont travaillé dans des conditions difficiles selon le directeur administratif de l’espace Gambidi, Kira Claude Guingané.
Au regard de la situation sécuritaire que traverse le Burkina Faso, le comité d’organisation a tenu à rassurer la population de la prise des dispositions afin d’assurer la sécurité des festivaliers et des participants.
ASSATA SINARE