Marche meeting de l’organisation syndicale: La marche a été avortée par des jets de gaz lacrymogène

Ce lundi 16 septembre 2019, la marche meeting organisée par l’Organisation Syndicale (OS) à Ouagadougou a été interrompue par les forces de l’ordre. Sur une distance d’environ 500m, l’OS a été dispersée par des tirs à bout portant de gaz lacrymogènes. Cette débandade a occasionné beaucoup d’incidents, des blessés et jusque-là, on ne déplore aucune perte en vie humaine.

La marche meeting a commencé à la bourse du travail dans la maturité, le calme et la sérénité conformément à la volonté du « GENERAL » M. Bassolma BAZIE. La première intention était de montrer aux caméras du monde que ceux qui sont de la marche aujourd’hui, c’est une portion essentielle et représentative du peuple, un peuple discipliné et mobilisé.

Prévue passée, par le rondpoint des Nations Unies, l’avenue Kwamé N’kruma et la Cathédrale, la marche a pris fin sur une durée de 500m environ. En effet, les forces de sécurité armées de gaz lacrymogènes ont dispersé le groupe en marche qui avait quand même les mains en l’air. C’est dans un climat houleux, que la sécurité a poussé les militants à retourner à la bourse de travail tout en déplorant des incidents et des blessés.

Mobilisation et résistance pour les attaques contre le droit de grève, pour la remise en cause de la liberté d’expression et de manifestation, tels étaient les slogans que l’on pouvait entendre à cette marche avortée.

Les manifestants ce sont retrouvés à la bourse du travail pour les différentes déclarations des responsables. Pour le secrétaire général de la CGT-B, M. Bassolma BAZIE, ce régime c’est la photocopie du régime passé. Il ajoute en ces termes : « nous l’avions déjà dit, il n’y a pas de différence entre ceux que nous avons chassés et ceux qui sont là. Il fallait la preuve tangible et c’est cette preuve que nous avons eu aujourd’hui. Tous ceux qui hésitent et qui ont peur, c’est le moment de rejoindre les rangs. Quelques soient les armes qui sont déballées rien ne pourra faire face à la mobilisation d’un peuple ».