Dans le cadre des activités de la foire du « consommons local », l’Association Burkina wamedo a organisé des  panels-débats ce jeudi 25 avril 2019 à Ouagadougou. Placé sous le thème : « Problématique de la promotion et du développement du made in Burkina Faso : état des lieux, enjeux et perspectives pour une émergence du savoir-faire local », ces   panels visent à accompagner et à sensibiliser les acteurs à promouvoir la qualité de ce qu’ils produisent.

L’Association Burkina wamedo a organisé des panels sur trois secteurs d’activités. Il s’agit : du secteur agroalimentaire, du secteur textile et du secteur de l’artisanat. Ces panels ont été animés respectivement par un expert dans : le secteur agroalimentaire, M. Jean Paul Karama, le secteur textile, M. Sosthène Ouédraogo et le secteur de l’artisanat, M. Philip Ouédraogo.

Engagée dans la production, la consommation et la valorisation des produits made in Burkina Faso, l’association a insisté sur la qualité.  A ce sujet, le président de l’Association Burkina wamedo, Ibrahim Ouédraogo dit : « Valorisation et de la consommation des produits made in Burkina, une chose est de sensibiliser les citoyens à consommer local mais une autre est de former et de sensibiliser les transformateurs locaux à produire la qualité, pour que nos produits nationaux puissent être commercialisés à l’extérieur ».

Pour le conseiller économique à la direction générale du ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, M. Pascal Kiswendsida Ilboudo, ce panel est le bienvenu car il permet de sensibiliser les acteurs à promouvoir la qualité de leurs productions pour faciliter les actions du gouvernement burkinabè dans la promotion des produits nationaux. Aujourd’hui, pour faire face à la concurrence du marché devenue de plus en plus rude, il ajoute : « il faut avoir des produits de qualité qui vont finir par convaincre le consommateur».

Dans le cadre de la promotion du développement endogène, beaucoup de mesures ont été prises sur plusieurs plans pour promouvoir la production locale, la transformation locale et la commercialisation des produits issus de cette transformation. Il explique que malheureusement jusqu’à présent, la production locale en termes de commercialisation est confrontée à un certain nombre de difficultés dont la méconnaissance des produits par le consommateur, le coût de la  production et la méconnaissance de la qualité de ces produits.

L’Association Burkina Wamèdo prend plusieurs initiatives pour accompagner les acteurs en termes de promotion de la qualité et de la maitrise des normes des produits. « Des recommandations issues de ces panels seront remises  au ministère du commerce, à la chambre du commerce et au gouvernement », dixit le président.

Assata SINARE

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