Des lampadaires et des feux tricolores non fonctionnels : L’autorité communale est interpelée

Depuis un certain temps jusqu’à ce jour 21 novembre 2018 dans la ville de Ouagadougou on constate des feux tricolores qui sont régulièrement en panne et des lampadaires qui ont cessé de fonctionner notamment sur la nationale numéro 1. Ces problèmes qui sont sous la responsabilité des autorités communales, persistent dans la capitale politique du Burkina Faso. Pour promouvoir et se mettre dans la marche du développement de la ville, il convient d’interpeler les autorités concernées.

Avant de faire l’état sur les feux tricolores et les lampadaires de la ville de Ouagadougou, il serait intéressant de rappeler l’importance des feux tricolores et des lampadaires dans une ville importante comme Ouagadougou qui a une population estimée à 2,5 millions d’habitants. Un feu de circulation routière est un dispositif qui permet la régulation du trafic routier entre les usagers de la route. Ils sont placés pour résoudre un tant soit peu les différents problèmes de la circulation et de minimiser les risques d’accident. Ils permettent d’éviter les embouteillages. Les lampadaires ou plus loin l’éclairage public sont des moyens efficaces pour éclairer la ville. C’est un facteur majeur d’attractivité de la ville. La lumière est synonyme de bien-être et de confort donc il est certain que le lampadaire a une grande importance dans la vie de la ville. Des populations en profitent pour redoubler d’effort dans leurs activités lucratives.

En grande partie, tous les avantages des lampadaires et des feux tricolores ci-dessus cités, échappent à la ville de Ouagadougou. Bon nombre de lampadaires et de feux tricolores ne fonctionnent pas et surtout le premier feu à l’entrée de la ville en venant de Bobo-Dioulasso. Le constat fait sur la route nationale numéro 1 témoigne nos propos. En effet, depuis un certain temps sur cet axe la majorité des lampadaires et des feux tricolores ne fonctionnent pratiquement pas, ce qui pose un vrai problème aux usagers. L’exemple de l’accident de Boulmiougou survenu dans la journée du 6 novembre 2018 où le bilan provisoire a fait état de 3 morts et 7 blessés, est un fait majeur et nouveau qui témoigne des risques que courent les usagers. Il s’agit ici de déplorer cette situation et d’interpeler les responsables de la commune. C’est avec étonnement qu’après 12 jours de cet accident le feu tricolore est toujours en panne.

Il est primordial de souligner une lenteur exagérée dans la réparation ou dans l’entretien des feux tricolores et des lampadaires. Chaque fois en panne, on se pose des questions sur la qualité des lampadaires et des feux tricolores.

Nous voulons dans un élan patriotique inviter les structures qui s’occupent de l’entretien et des réparations des feux tricolores et des lampadaires à être prompte dans leurs actions, trouver des mesures pour protéger les poteaux qui portent les feux tricolores et les lampadaires pour minimiser les dégâts lors des accidents.

Ce n’est pas seulement à Boulmiougou qu’il y a des feux non fonctionnels, il y a plusieurs autres rues dans la ville de Ouagadougou qui souffrent de ce phénomène. In fine, nous affirmons que la commune doit s’assumer en trouvant les gens qu’il faut à la place qu’il faut.

 

                                                                                                       Ismaël KIEKIETA (stagiaire)

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