Burkina/Culture : les acteurs culturels de la nuit demandent la levée du couvre-feu et la reprise de leurs activités

Le comité d’organisation des acteurs culturels de la nuit a tenu une conférence de presse ce jeudi 28 mai 2020 à Ouagadougou. Face aux hommes de média, le comité a demandé aux autorités, la levée du couvre-feu, la réouverture des boites de nuit et les salles de cinéma, une situation qui a assez durée et qui porte atteinte à leurs activités rémunératrices.

Des promoteurs de spectacles, des organisateurs de soirées, des artistes, des DJ, des serveuses, se sont réunis pour plaider la même cause. Il s’agit principalement de la levée du couvre-feu et la reprise de leurs activités. Auprès des autorités compétentes, ils expriment leurs souhaits de la levée du couvre-feu réouverture des activités culturelles nocturnes. En effet, depuis le 09 mars 2020, toutes les activités ont été suspendues pour limiter la propagation du coronavirus et rétablir la santé au sein de la société. De 19h à 4h du matin, le couvre-feu a été prolongé de 21h à 4h, mais cela reste insignifiant pour les acteurs culturels de la nuit car leurs activités vont de 19h à 6h.

La crise économique a occupé les rangs au niveau des acteurs culturels de la nuit et avec la reprise progressive des activités, les acteurs soutiennent qu’il est temps qu’ils soient associés à la reprise effective des activités

Pour ces acteurs, il est clair que la reprise de leurs activités peut entrainer un flux de cas positif, mais il est temps de tenter l’aventure et de mettre en place des dispositifs pour continuer la lutte contre la propagation du virus. Toutefois, ils estiment que s’ils ne reprennent pas leurs activités, ils ne mourront pas de covid19 mais de faim.

Ils s’engagent donc à respecter les consignes sanitaires si toutefois, le gouvernement décide de lever le couvre-feu et d’ouvrir leurs espaces de travail. Hervé David Onla promoteur de soirée, affirme que les travailleurs de la nuit observaient déjà les lavages des mains avant même que ces lieux de travail soient fermés. « Nous sommes conscients que la maladie existe et la santé est très importante, c’est pourquoi nous nous engageons à respecter ces mesures sanitaires pour le bonheur de tous », a-t-il fait savoir.

 

Abdoul Aziz Tiemtoré   un promoteur culturel soutient que si le gouvernement a pu permettre l’ouverture des autres endroits publics notamment les marchés, les mosquées et les églises, il est incompréhensible que les boites de nuit restent fermer.

Au sortir de cette conférence de presse, les acteurs ont soutenu opter pour une autre méthode pour se faire mieux entendre s’ils  n’obtiennent pas gain de cause auprès des autorités. Du reste, un mémorandum sera déposé au ministère de la culture et du commerce.

Zonouhan LAYA

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