Ouagadougou : Téléportation des marchés et yaars dans les rues, une solution d’approvisionnement des citadins à suivre de prêt

La crise sanitaire qui secoue le monde depuis novembre 2019 à contraint nos premières autorités à prendre des mesures fermes pour espérer lutter contre le coronavirus. Parmi ces mesures, il y a la fermeture des marchés et Yaars. Si des commerçants ont déserté les marchés par respect des règles, d’autres y ont été contraints de quitter les lieux avec l’assistance des forces de l’ordre. Cependant quelles solutions envisager pour continuer à approvisionner les citadins ? Et bien, les vendeuses de condiments se sont rapprochées de la population en intégrant les rues. Certaines par respect des règles instaurées par le gouvernement burkinabè, ont préféré faire des étalages devant leurs concessions pour continuer à assurer la vente de ses produits.

Pour Mme Georgette Bonkoungou, vendeuse de condiment au marché de Pissy, la question sanitaire est prioritaire sur les autres domaines d’activités, par conséquent s’il y a des mesures pour rétablir l’ordre sanitaire les burkinabè ne doivent pas hésiter à les appliquer. « Il est vrai que nous n’avons pas les mêmes chiffres d’affaire que lorsque nous sommes dans les marchés. Mais j’ai foi que le pays des hommes intègres sortira victorieux de cette crise sanitaire. Je demande aux uns et aux autres de respecter les consignes de santé », a laissé entendre Mme Georgette Bonkoungou.

Les marchés et Yaars se sont déportés dans les rues de nos quartiers. Une question essentielle s’impose à nous, les vendeuses sont-elles conscientes des risques de propagation du coronavirus ? Respectent-elles les consignes sanitaires ? Du reste, elles sont nombreuses ces vendeuses de condiments dans les rues de Ouagadougou qui ne portent ni masque ni gant et qui ne possèdent pas de gel hydro alcoolique pour se désinfecter les mains régulièrement. Les condiments prédestinés à être consommés sont maniés et palpés à longueur de journée par les vendeuses et les clients qui défilent, exposant ainsi la population à des risques d’infection. Dans une situation où le contact des mains peuvent être source de transmission du COVID-19, tous les acteurs de la société doivent être beaucoup plus regardant sur ces aspects.

Il convient de saluer la détermination des différents maillons de la société dans la lutte contre le coronavirus au Burkina Faso.

Ismaël KIEKIETA

   Send article as PDF   

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *