Droit d’auteur: une journée pour mieux le promouvoir en Afrique

Dans cet écrit, le directeur général du Bureau burkinabè du droit d’auteur(BBDA), Wahabou BARA, parle de la célébration de la première Journée Africaine du Droit d’Auteur (JADA) et en profite pour souligner l’importance du droit d’auteur dans la vie des créateurs.

 

Chers artistes

Chers utilisateurs d’œuvres de l’esprit

Pour la première fois, la direction régionale Afrique de la Confédération Internationale de la Société des Auteurs Compositeurs(CISAC) a décidé de célébrer la Journée Africaine du Droit d’Auteur (JADA), le jeudi 13 septembre 2018 sur le continent.

Cette journée sera marquée au Burkina Faso par un débat sur l’importance du droit d’auteur dans la vie des créateurs burkinabè. Les parties prenantes du droit d’auteur composées d’artistes, d’utilisateurs d’œuvres et des régulateurs échangeront dans l’optique de fédérer les intelligences pour le rayonnement de la culture burkinabè.

Il est bon de rappeler que l’objectif derrière la promotion du droit d’auteur, c’est également de promouvoir et de valoriser l’économie créative à travers des biens et des services culturels qui puisent dans nos valeurs culturelles et nos systèmes de représentation et de production de sens. Quels sens donnons-nous à nos sociétés ? Quelle est la vision que nous avons de nous-mêmes et de ce que nous voulons devenir ?

A ce sujet, le Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) essaie dans un climat délétère d’être le mécanisme d’équilibre entre les intérêts des créateurs, les utilisateurs d’œuvres de l ‘esprit et le public. Une mission certes exaltante mais faite d’incompréhensions de part et d’autres.

En effet, si certains artistes n’arrivent pas à comprendre les règles  de répartition des redevances de droit d’auteur, les utilisateurs, par contre, ont l’impression d’être persécutés par le BBDA à travers l’imposition d’une taxe supplémentaire, ce qui n’est pas le cas.

Que dire du public qui souhaite avoir accès gratuitement aux œuvres des créateurs ?

Amis de la culture

Cette première journée du droit d’auteur doit être un moment d’introspection pour chacune des parties prenantes afin que la synergie d’action prime sur les intérêts égoïstes des plus forts au détriment des plus faibles.

Le BBDA, au nom des auteurs, des éditeurs, des producteurs, des artistes interprètes et exécutants, exige  le strict respect du droit d’auteur et la juste rémunération des créateurs pour le rayonnement de la culture Burkinabè.

Pour le triomphe du droit d’auteur, respectons les droits des créateurs !

 

                                                                                                                           Wahabou BARA

 

 

 

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