En prélude de la rencontre des ministres en charge de la culture des pays de l’espace G5 Sahel qui se tiendra bientôt, le ministère de la culture du Burkina Faso a organisé une conférence de presse le mercredi 8 janvier 2020 à Ouagadougou. Cette conférence a eu pour objectif d’entretenir les journalistes sur l’organisation, les tenants et les aboutissants de cette activité.

Face à la montée de l’extrémisme violent et plus spécifiquement du terrorisme au sahel, le Burkina Faso a pris la ferme résolution  de mener la lutte contre ce fléau sous toutes ses formes. On peut citer entre autre le travail remarquable que font les forces de défense et de sécurité en réduisant à néant les vaines tentatives des obscurantistes, les multiples rencontres entre les acteurs prônant la cohésion social et le vivre ensemble, etc.  « Notre pays ne cèdera pas le moindre périmètre de son territoire à ces barbares des temps nouveaux qui, par des attaques lâches, tuent des personnes vulnérable et innocentes », a affirmé le ministre de de la culture des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango.

Selon lui, dans le cadre du renforcement de la résilience des populations, la culture, loin du folklore, a bel et bien un rôle à jouer.

C’est dans cette optique que son département, en relation avec le secrétariat permanent du G5 sahel, a pris l’initiative d’organiser la conférence des ministres en charge de la culture de l’espace G5. Cette conférence aura pour objectif de se pencher sur la « contribution de la culture à la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent ». Il est important de noter que cette conférence est prévue pour se tenir du 15 au 17 janvier 2019 à Ouagadougou sous le patronage du président du Faso Roch Marc Christian Kabore.

Les différents experts des 5 pays du G5 sahel travailleront à l’identification des axes stratégiques de la culture comme moyen de résilience et à l’élaboration d’une feuille de route commune à caractère national et transnational.  « La conférence devra aboutir à la Déclaration de Ouagadougou en vue de la prise en compte du secteur de la culture dans la lutte contre l’extrémisme violent », rassure Abdoul Karim Sango. Autrement dit les différents ministre de la culture  veulent inscrire dans l’agenda international et régional la nécessité de prendre de plus en plus en  compte le paradigme culturel qui semble être une solution structurelle à un problème structurel qui se pose de plus en plus dans nos État.

Il ajoute que toutes les conditions ont été réunies pour la tenue cette conférence. En effet, le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Tchad ont confirmé leur participation ainsi que des pays observateurs tels que le Sénégal et la Cote d’Ivoire. Le budget prévisionnel  nécessaire pour l’organisation de cette conférence internationale est d’environ 75 millions financé par le secrétariat permanent du G5 Sahel et d’autre partenaires.

Assata SINARE

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