Cohésion sociale : La 24eme journée Internationale de la tolérance se tient pour une première au Burkina Faso

Le Burkina Faso  a accueilli pour la première fois la 24e Journée Internationale de la Tolérance (JIT) du 27 au 29 décembre 2019 à Ouagadougou. Cette organisation initiée par un groupe d’association est parrainée par le président de la Commission nationale des droits humains (CNDH) Rodrigue Y.K. Namoano. Pendant 72heures, les participants vont discuter autour du thème « La tolérance dans un pays pluri-confessionnel et multiethnique : menaces et opportunités ».

Au moment où les actes de violence se multiplient au Burkina Faso avec une intensité de plus en plus accrue contre les populations civiles et les FDS, le pays accueille la 24eme Journée Internationale de la Tolérance (JIT). Durant trois jours, les représentants des associations organisatrices et le corps diplomatique vont discuter pour trouver des mesures en faveur de la cohésion sociale et faire du vivre ensemble une réalité au Burkina. Le pays des hommes intègres étant un pays pluriethnique et multiconfessionnel, la tolérance doit être l’apanage de la population. C’est pourquoi le thème « La tolérance dans un pays pluri-confessionnel et multiethnique : menace et opportunités » est inspiré par les menaces que vivent les burkinabè.

Selon le parrain de la commémoration en différé de la 24e JIT, Rodrigue Y.K. Namoano, les conflits intra et intercommunautaires à caractère religieux remettent en cause les fondamentaux du vivre ensemble. « La tolérance religieuse est encore plus nécessaire dans la situation de crise marquée par des menaces de conflits à caractère religieux et/ou communautaire que vit notre pays aujourd’hui », a-t-il souligné. M. Namoano a encouragé les associations organisatrices pour cette initiative car pour lui, la tolérance est une des valeurs clé pour une société de paix et de cohésion sociale. « J’appelle donc tous les participants à s’impliquer de manière consciencieuse et effective dans les travaux afin de formuler des recommandations pertinentes aux pouvoirs publics à cet effet », a interpellé M. Namoano. Le directeur PAYS de  OXFAM au Burkina, Sosthène Konaté, affirme que le peuple burkinabè doit réaliser que la diversité culturelle est une richesse et non un facteur de division.

Cette organisation est initiée par quatre associations dont l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI), le Conseil interreligieux pour la paix au Burkina Faso (CIRP/BF), le Réseau des femmes de foi pour la paix (REFFOP) et le Réseau des jeunes pour le dialogue interreligieux du Burkina Faso (REJDIR). Ces associations militent pour la tolérance religieuse et la cohésion sociale.

Zonouhan LAYA

 

 

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