Promotion des richesses culturelles : Ouagadougou accueille la 2ème édition du festival des identités culturelles

La cérémonie d’ouverture de la 2ème édition du Festival des Identités Culturelles (FestIC)  s’est tenue le mercredi 18 décembre 2019 à l’espace culturel Gambidi à Ouagadougou. Le FestIC, une initiative du Cinéma Numérique Ambulant (CNA) Afrique avec le soutien de Africalia se poursuivra jusqu’au 22 décembre 2019 afin de faire la promotion des richesses des différents peuples.

Ouagadougou, la capitale du cinéma africain abrite du 18 au 22 décembre 2019, la 2ème édition du Festival des Identités Culturelles(FestIC). Ce festival a pour objectif de promouvoir l’oralité et les arts oratoires; promouvoir le dialogue interculturel, faire connaitre les valeurs culturelles des communautés, promouvoir et sauvegarder les richesses des différents peuples. Cette édition est placé sous le thème : « Cinéma et langues africaines ».

Pour la représentante du ministre de la culture, des arts et du tourisme, madame Adama Segda, ce thème  traduit le rôle combien important du cinéma dans le dialogue inter culturel, l’intégration sociale, la promotion et la sauvegarde des langues et des identités culturelles.

Durant ces 5 jours, plusieurs activités seront organisées. Il s’agit de la projection d’une vingtaine de films sélectionnés provenant de 10 pays africains, l’animation d’une conférence de presse sous le thème de l’édition, une nuit de la résistance et des soirées contes. Les activités se déroulent en plein air à l’espace culturel Gambidi, à l’université Joseph Ki-Zerbo et au quartier Ouidi. Toutes ces séances sont gratuites afin  de permettre  une vue large de ces films et une participation massive de la population à ce festival.

La  présidente du CNA Afrique par ailleurs celle du festival,  madame Kadidia SIDIBE a affirmé que la nuit de la résistance est un moment phare du festival. En effet, elle permettra au public rassemblé autour d’un feu d’échanger sur le thème de l’édition, sur l’apport des différentes langues africaines et la résistance qui doit se mettre en place pour leur survie. « Nous attendons des prises de parole objectives desquelles jailliront des étincelles pouvant donner lieu à une réconciliation autour de la question des langues africaines et du cinéma », a-t-elle dit.

Le film DOUGA, une fiction de 92 minutes du réalisateur burkinabè, Abdoulaye DAO a été celui choisi pour l’ouverture du festival. La raison qui a motivée  un tel choix selon la présidente est qu’il parle des réalités de la vie. En effet, toutes les identités culturelles y sont représentées : la religion traditionnelle, les chrétiens, les musulmans, les jeunes, ce qu’ils font comme travail, etc.

Parmi les films mis en compétition, trois d’entre eux seront récompensés. C’est un moyen pour le comité d’organisation d’encourager les réalisateurs de film reflétant les réalités de la société africaine.

ASSATA SINARE

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