Assistance maladie : la Croix-Rouge Burkinabè forme gratuitement la population aux gestes de 1er secours en cas d’arrêt cardiaque

La croix rouge Burkina a organisé une journée de prévention et de sensibilisation à l’arrêt cardiaque le vendredi 25 octobre 2019 à l’université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou. L’objectif est de former la population aux gestes de premier secours en cas d’arrêt cardiaque.

Les scientifiques affirment qu’après un arrêt cardiaque, le cerveau commence à mourir après seulement 3 à 5 minutes sans flux sanguin. Conscient de ce, la Croix-Rouge Burkinabè se lance dans une campagne de prévention et de sensibilisation sur l’arrêt cardiaque.

Selon le président de la Croix-Rouge burkinabè, l’arrêt cardiaque peut toucher n’importe qui, n’importe quel moment et le massage cardiaque est un élément déterminant pour permettre la survie des victimes d’arrêt cardiaque ou « mort subite ». Pour lui, il est donc important de former chaque témoin potentiel à pouvoir agir vite et efficacement car chaque minute compte.

Dans le souci d’apporter leur secours aux personnes atteintes d’arrêt cardiaque, ils étaient nombreux ces élèves et étudiants à prendre part à  cette journée.

Pour cette journée de formation gratuite, un accent particulier a été mis sur trois étapes majeures dont la maitrise par chaque citoyen permettra certainement d’augmenter le taux de survie en pré-hospitalisation des victimes d’arrêt cardiaque. Il s’agit : de vérifier l’état de la victime ; d’appeler et alerter pour avoir du secours et  enfin masser et défibriller pour réanimer la victime.

Selon les explications du chargé du secourisme au niveau de la Croix-Rouge burkinabè, Daouda Sawadogo, c’est lorsque vous ne sentez aucun signe de respiration chez la victime que vous commencez le massage cardiaque. Pour ce faire, il faut effectuer 30 compressions sur la cage thoracique et souffler deux fois dans la bouche en bouchant les narines dans le but d’apporter de l’air dans les poumons. Après cela, il est nécessaire d’utiliser un défibrillateur pour réanimer la victime et l’amener impérativement à l’hôpital. « En l’absence de défibrillateur, il faut continuer le massage cardiaque jusqu’à ce que les sapeurs-pompiers arrivent », conseille M. Sawadogo.

Le représentant du président de l’Université Joseph Ki-Zerbo, Dr Moumouni Zoungrana s’est réjoui du choix porté à l’université car selon lui c’est un milieu à forte potentialité de stresse, avec les conditions climatiques, d’études qui peuvent provoque un arrêt cardiaque.

Quant au représentant du ministre de la santé, Harouna Kadio,  il  a salué l’initiative de la Croix-Rouge burkinabè parce que les gestes de premier secours sont méconnus par une grande partie de la population. « La bonne application de ces gestes permettent de sauver des vies et augmentent de 20% les chances de survie en cas d’accident cardiaque », révèle-t-il.

ASSATA SINARE

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