Patrimoine mondial : enfin une rencontre qui va permettre une meilleure représentation de l’Afrique

Le jeudi 13 juin 2019 s’est déroulée la cérémonie de clôture de la réunion des experts africains du groupe 5a pour le patrimoine mondial. Cette cérémonie de clôture porte les fruits de 4 jours de réflexion sur la représentativité du patrimoine africain. Le principal point qui ressort de cette rencontre, c’est l’harmonisation des connaissances pour une meilleure représentation du patrimoine africain au niveau mondial.

Pendant quatre jours des experts du groupe 5a de la section patrimoine de l’UNESCO ont tenu une rencontre au Burkina Faso pour pousser les réflexions sur comment booster le positionnement du continent africain dans les locaux du patrimoine mondial. Les travaux se sont déroulés en plénière pour l’essentiel et par skype avec le centre du patrimoine mondial. Les participants ont durant ces quatre jours d’intenses réflexions, examiné et discuté les différents points inscrits à l’ordre du jour des travaux, en prélude à leurs participations à la 43e session du comité du patrimoine mondial qui se tiendra du 30 juin au 10 juillet 2019. Ils avaient pour devoir d’harmoniser leurs idées pour augmenter le patrimoine africain sur la liste de l’UNESCO avec pour tâches spécifiques :

-d’examiner les biens culturels et naturels, de valeurs exceptionnelles dans la zone d’Afrique subsaharienne;

-d’évaluer et examiner le patrimoine africain en péril;

-d’étudier les demandes d’assistance internationale financée par le fonds du patrimoine mondial.

En dehors de ces objectifs d’une grande importance pour l’Afrique entière, le Burkina Faso est toujours dans le suspens pour la réussite de l’inscription de son 3e bien sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, à savoir la série de sites de la métallurgie du fer.

Ils ont également discuté sur les prochains membres du groupe 5a au comité du patrimoine mondial ainsi que l’organisation pratique des activités du groupe 5a durant la session de Bakou en Azerbaïdjan. Conscients des enjeux liés non seulement au développement durable et au patrimoine mais aussi à leur participation à la 43e session, les experts ont pris la résolution à l’unanimité pour dorénavant travailler à harmoniser leurs points de vue et décisions.

Le Burkina Faso devant assurer la vice-présidence et le secrétariat de la 43e session, le ministre de la culture, des arts et du tourisme M. Abdoul Karim Sango, en sa qualité de porteur technique du dossier, a rassuré les participants qu’il ne ménagera aucun effort pour soutenir et faire entendre les résolutions auxquelles ils ont abouti.

Ismaël KIEKIETA

 

 

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