CFOP : l’essentiel des rencontres de l’opposition politique vers un dialogue politique

Ce mercredi 25 avril 2019, le Chef de File de l’Opposition Politique(CFOP) burkinabè a organisé une conférence de presse à Ouagadougou. Présidée par M. Zéphirin Diabré, cette conférence a porté essentiellement sur le dialogue politique initié par le chef de l’Etat.

En marge de la visite de courtoisie du premier ministre, M. Christophe Dabiré qui a occasionné l’annonce de la tenue d’un dialogue politique sous l’égide du président du Faso. Le CFOP dans le souci de la transparence a tenu à rendre public les échanges et les propositions qui ont existé dans la mise en marche du dialogue politique.

L’ordre du jour de la rencontre du 04 avril 2019 du CFOP et du gouvernement portait sur l’institution d’un dialogue concernant le référendum et le vote des Burkinabè de l’extérieur, un dialogue prévu pour le 25 avril 2019. A cette première rencontre l’opposition politique a insisté pour que les sujets de dialogue dépassent les aspects purement politiciens pour prendre en compte les questions de la vie nationale et les problèmes qui assaillent les Burkinabè au quotidien. Une proposition qui a été acceptée.

Quelques jours après, le président du Faso a invité par correspondance, l’opposition politique à fournir la liste des questions qu’elle souhaite voir inscrite à l’ordre du jour du dialogue. Par lettre datée du 10 avril 2019, le CFOP a transmis une proposition au chef de l’Etat. Des propositions reparties en 6 grands thèmes et 39 sous-thèmes. Il s’agit de :

-la situation sécuritaire;

-la réconciliation nationale;

-l’unité nationale et la cohésion sociale;

-le code électoral et les élections de 2020;

-la gouvernance;

-et les questions sociales.

Dans le souci de faire de ce dialogue un succès, et surtout pour que ledit dialogue ait un impact positif dans le quotidien des citoyens, le CFOP a conditionné sa participation au respect de deux préalables :

-une première qui a trait au statut et au cadre réglementaire de ce dialogue. Une rencontre aussi importante, en pleine crise, doit être encadrée par un texte pour l’opposition politique;

– une seconde relative aux modalités de mise en œuvre et de suivi des décisions qui seront issues de ce dialogue.

Pour le président de l’UPC M. Zéphirin Diabré l’opposition politique est disposée à participer au dialogue politique parce qu’il y a de l’avenir au Burkina Faso.

« Si le politique pouvait sortir de sa coquille, le peuple saurait à quoi s’attendre au sortir de ce dialogue politique »

Ismaël Kiekieta

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