Télévision numérique terrestre (TNT) : annonce de l’extinction du signal analogique

Le lundi 8 avril 2019, le premier ministre, Joseph Mari Christoph Dabiré a présidé les travaux du comité de pilotage de la Télévision Numérique Terrestre à Ouagadougou. Le comité de pilotage de la TNT regroupe un certain nombre d’acteurs, notamment sous la direction du premier ministre, il y a le ministère de l’économie et des finances, l’ARCEP, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), le ministère du commerce, le ministère du développement de l’économie numérique et des postes et le ministère de la communication.

Trois grandes décisions ont été prises par le comité de pilotage de la TNT dirigé par le premier ministre. Il s’agit de : la question de la redevance à payer par les acteurs, la question de la date de l’extinction du signal et également la question du modèle économique de la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT) afin d’assurer l’accès de tous les Burkinabè à l’information. C’est ensuite de garantir un fonctionement adéquat de cette structure et d’assurer à travers un financement adéquat et pérenne de la SBT afin de garantir l’obligation de l’Etat à donner à tous les burkinabè une information où qu’ils soient à l’intérieur du territoire national.

« A la suite des discussions avec les orientations du premier ministre, nous avons une fourchette de redevance qui a été proposée que nous allons affiler en discutant avec les différents acteurs » dit le ministre de la communication, Remis Fulgance Dandjinou. Le comité a également décidé que pour compter du 1er novembre 2019 le signal analogique sera entièrement coupé. Ce qui veut dire qu’il y a un processus d’acquisition des décodeurs au niveau des populations qui doit se faire et la SBT communiquera là-dessus.
Selon le ministre Dandjinou, les éditeurs sauront avant le 1er mai 2019 ce qu’ils devront payer concernant la redevance relative à la TNT quitte à ce que l’Etat trouve des éléments structurants pour permettre à la SBT de continuer de fonctionner et assurer ce service. Et aussi, il y a une fourchette de prix qui est proposée et que des affinements doivent se faire « afin de tenir compte de la réalité des entreprises de presse.
Les redevances que chacun doit payer n’ont pas été communiquées à la presse pour des raisons précises. « Comme elles restent à affiner nous allons vous les proposer lorsqu’elles seront totalement affinées. Même si elles avaient été décidées nous allons choisir les éditeurs en premier pour leur annoncer les prix parce que je pense qu’il est de bon temps que ce soient ceux à qui il est destiné premièrement qui en soient informés directement », a laissé entendre le porte-parole du gouvernement.

Assata SINARE

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